Yoga

 

 

Les informations suivantes sont issues de la bibliographie, sauf texte en italique qui donne souvent une expérience personnelle.

 

Le YOGA « union » en sanskrit a deux sens :

  1. Harmonie, unité, stabilité.
  2. Unification du soi individuel avec le divin.

 

Le but premier est l’équilibre psychologique, la pacification du mental.

Alors que le but majeur est d’atteindre l’état d’unité : faire un avec la nature et le monde.

 

L’activation ou l’éveil des chakras est un moyen indispensable pour réaliser ce but. Les techniques d’éveil employés par le (Tantra*) Yoga renforcent les fonctions tant du mental que du corps et constituent la manière la plus efficace de développer les « siddhis » (pouvoirs miraculeux) selon le Dct. MOTOYAMA.

 

Il existe de multiples écoles, toutefois

Huit étapes (ou « membres » de disciplines) constituent en général la pratique du Yoga :

1 Yama (s’abstenir de mauvaise conduite)

2 Niyama (conduite vertueuse)

3 Asama (postures physiques)

4 Pranayama (régulation du souffle)

5 Pratyahara (retrait des sens)

6 Dharama (concentration)

7 Dhyama (méditation)

8 Samadhi (union du sujet et de l’objet)

 

Dans la pratique réelle certaines de ces disciplines se pratiquent ensembles ce sont les mudras qui génèrent un grand pouvoir psychique et des émotions « spirituelles ». Elles constituent le cœur des techniques pour l’éveil des chakras, tout en stimulant santé physique et mentale.

 

Au plan moral, il faut commencer par la maitrise de soi.

Avec Yama ce sont la non violence, la véracité, l’honnêteté, la continence qu’elle soit alimentaire ou sexuelle, et la non convoitise qui sont recherchées.

Avec Niyama ce sont la purification du corps et mental (empathie, respiration), le contentement (gratitude à l’égard de la vie), l’austérité (jeune, ascèse), la récitation des mantras, l’adoration des êtres divins qui sont recherchés.

 

Dans le Yoga traditionnel l’élève et son Maitre, un Guru (celui qui a du poids) ont une relation affective.

Les étapes Yama et Niyama requièrent plus d’un an de pratique.

Pour la question de purification du corps, l’on se reportera au chapitre hygiène.

Néanmoins c’est l’occasion de décrire le petit déjeuner KOLLATZ  (du nom du médecin – diététicien), qui propose du blé digeste sans cuisson et dont les effets en usage régulier sont étonnants (j’apprends le Yoga p.39).

Pour 1 personne :

2 à 3 cuillères à soupe de froment complet

3 à 5 cuillères d’eau de source

1 à 2 cuillères de jus de citron

15 g de fruits secs coupées menus

10 g de fruits frais

1 cuillère à soupe d’amande ou noisettes pillés.

Le soir :

*dans un bol verser la farine fraiche moulu avec un moulin à café – ajouter l’eau – remuer – Toute la nuit à 20° environ, la pate va se former.

*dans un autre laisser tremper les fruits (figues, raisins ou dattes) coupés menus.

Le matin : Mélanger + jus de citron + fruits frais écrasés et ajouter amandes ou noisettes pillés + éventuellement cuillère de miel ou pate d’amande + pomme râpée ..

Bonne dégustation.

 

Le Prana ou l’Energie Vitale (selon « Pranamaya » de A.V. LYSEBETH).

 

« Le Prana est au yoga ce que l’électricité est à notre civilisation ».

 

Selon les yogis le prana est présent dans l’air, dans la nourriture, dans l’eau et dans la lumière solaire (supports de la nourriture pranique). Il est indispensable à toute vie. L’esprit se servirait du prana pour animer le corps et les organes.

 

Prana = principalement, Ions négatifs (d’après A.V. LYSEBETH).

Les ions négatifs proviennent essentiellement des radiations électromagnétiques de courte longueur d’onde du soleil, des rayons cosmiques, des masses d’eau en mouvement (du frottement du  vent dans les arbres ?). La teneur en ions négatifs de l’atmosphère varie fortement selon la saison et la géographie.

 

Par ailleurs ; il existe un champ électrique de l’atmosphère (différent de l’ionisation) qui varie fortement selon les régions, il est caractérisé par le « gradient potentiel » qui peut passer de 0 à 100 Volts et plus pour 1 mètre de dénivelé. Autant localement que par temps troublé, les variations peuvent être considérables (3000 à 5000 V).

D’après M. DOGNA, le smog électromagnétique ambiant a été multiplié par 100 ces dernières décennies et l’onde de Schuman (cœur de la terre) est en train de passer de 7 à 13 Hz.

 

Toutefois l’air reconnu isolant est donc exempt d’électricité. Le Dr. REICH mis en évidence une nouvelle énergie, qu’il appela ORGONE présente partout, cosmique . . .  qui s’écoule comme une onde giratoire, de forte affinité avec l’eau, de couleur spécifique bleu . . .

 

Métabolisme et circulation du prana

 

Il existe un métabolisme électrique étudié par Fred VIES, les charges négatives sont  ingérées jusqu'à refus par l’oxygène respiratoire et l’excès est éliminé par la peau et notamment par les pieds ; déperditions favorisé par les U.V.

Les murs, les vêtements, les chaussures diminuent notre vitalité.

 

Pour ce qui est du prana et de sa circulation dans « les corps », les indiens quant à eux considèrent le système des chakras (7 principaux) et des nadis (3 principaux) alors que les chinois retiennent le réseau des méridiens et leurs points.

Dct. MOTOYA estime que les nadis et méridiens sont confondus.

 

Les chinois envisagent deux formes d’énergie, le Yin venant de la terre, le Yan du cosmos.

 

Les indiens en décrivent 5 majeures liées à des fonctions organiques et localisés.

Les Rishis proclament et c’est la base du yoga, que le prana peut être stocké et accumulé dans le syst-me nerveux et plus particulièrement dans le plexus solaire, et que le Yoga donne le pouvoir de diriger à volonté le courant de prana par la PENSEE*.

 

*Dans la pratique SHY nous transmettons l’Energie Vitale par les mains ou en la « projetant » à partir du troisième œil vers le chakra concerné et la zone à « soigner ». L’Energie Vitale serait comme un fluide qui peut être ressenti, probablement lorsque la demande est forte.

2 cas constatés : passage d’une ambulance ( fluide issu du 3e œil = 6e chakra littéralement aspiré par l’ambulance),soin particulier (fluide traversant le corps entier du chakra coronal jusqu’aux mains qui touchaient la personne à l’endroit déficient).

 

Après l’activation des chakras (SHY) et durant quelques mois lors de chaque orage, je percevais comme de l’électricité (désagréable) au niveau du chakra coronal. Aussi en avion, il m’arrive de sentir un désagrément sur ce même chakra.

 

Dans le Yoga, la science du contrôle du prana s’appelle le Pranayama (ayama = restreint – maitriser). Tous les exercices visent cet objectif et pas seulement les techniques respiratoires.

 

Les organes d’absorption du prana

 

Pour les yogis ce sont (par ordre croissant d’importance)

1 la peau

2 la langue

3 les alvéoles pulmonaires

4 les terminaisons nerveuses des fosses nasales

 

Bien sûr (ce que montre SHY) il ne faut pas oublier les chakras mais qui sont immatériels (etheriques ?).

 

 

 

 

 

  • La langue

 

Les yogis lient le prana au goût (tant que l’aliment a du goût il reste du prana à en extraire), et disent qu’il n’y a pas d’autres organes d’absorption dans le tube digestif, d’où l’importance de la mastication.

Il est rapporté que la revigoration « alimentaire » intervient aussitôt alors que lors de la digestion, l’effet inverse se produit.

 

L’homéopathie (mais aussi l’oligothérapie …) qui prescrit de conserver les granules sous la langue confirme ce processus. Ma mère ressentait l’effet des granules dès leur présence dans la bouche.

 

 

  • Les alvéoles pulmonaires

 

Le passage de l’oxygène alvéolaire dans le sang dépend des qualités bioelectriques du sang.

 

  • Le nez

 

C’est le principal organe d’absorption pour les yogis.

L’air étant notre principale nourriture (13000 litres / jour).

Son passage est étroitement surveillé par une infinité de récepteurs nerveux ultrasensibles.

La réaction à une odeur (ex : de l’ammoniaque pour syncope) est immédiate. Les cornets du nez sont en rapport avec les centres nerveux vitaux et sont selon les yogis les principaux capteurs du prana.

Il  semble que l’écartement des narines non seulement augmente le débit mais surtout déclenche l’appareil respiratoire lui-même connecté au système nerveux, rendant la respiration plus aisée, harmonisée, équilibree.

 

Dans l’exercice dit de respiration alternée, l’inversion rapide et l’augmentation du débit respiratoire créent une turbulence accrue dans la zone de captation. Il en découle une tonification de tout le « cerveau viscéral » ainsi que la stimulation des nadis (Ida et Pingala).

 

 

Le pranayama principe et pratique

 

Il importe de se faire guider car des étapes personnelles sont à déterminer.

 

Des consignes sont à observer :

1 Eloignement des repas, vessie, intestin, nez dégagés, avant 6h du matin, en plein air est idéal.

2 Position : relaxation, colonne vertébrale droite, yeux clos, langue au palais, ailes du nez mobiles sans bruit et pratique régulière (journalière).

3 Pratique préalable avec régularité et constante des asanas qui rendent le corps perméable au prana, à son absorption et sa répartition.

4 Progression lente et par étapes notamment au niveau des temps de rétention et  ne pas atteindre la fatigue.

 

Voila ce que propose V. LYSEBETH (le pranamaya), dans un premier stade :

 

 

 

1. Une PRISE DE CONSCIENCE de l’acte respiratoire accompagné du raccourcissement du souffle pendant 2 à 5 minutes.

Plus le souffle (distance de perception de l’air sorti du nez à l’expiration) est raccourci (progressivement) plus le mental est absorbé et plus la vitalité augmente.

 

A l’expiration frenez le courant d’air qui doit devenir doux et silencieux tout en restant profond.

Avec répétition mentale silencieuse du OM, le souffle, le OM, le mental se confondent l’on obtient un état proche du sommeil.

A poumons vides on stoppe calmement le souffle et l’attention est concentrée vers le sacrum en imaginant y diriger un courant du prana (lumière – chaleur).

Pendant l’inspiration on guide la chaleur vers le haut le long de l’épine dorsale.

 

Le retour à l’état de conscience normal se fait en sens inverse. D’abord le OM puis l’allongement progressif du souffle.

 

2. Les 2 narines sont les départs des 2 principaux nadis IDA et PINGALA qui rejoignent et longent la colonne vertébrale jusqu’au coccyx. D’où le lavage des narines par le « neti », le massage de points pour les « déboucher ».

 

La RESPIRATION ALTERNEE sans rétention de souffle va équilibrer le courant pranique et purifier  tout le réseau de nadis :

Avec la main droite, le pouce bouchera la narine droite et l’annulaire et l’auriculaire à leur tour la gauche. Les flux seront lents et équilibrés.

 

1 Expiration à gauche

2 Inspirer à gauche

Bouchage rétention 1 à 2 seconde pas plus

3 Expiration à droite

4 Inspirer à droite

Bouchage rétention 1 à 2 seconde pas plus

 

A pratiquer quotidiennement de 2 à 5 minutes après la prise de conscience durant le même temps.

 

3. Si assez de temps l’exercice PRANA-MUDRA peut être pratiqué :

 

1er temps - Expiration complète avec contraction de la sangle abdominale et de l’anus.

Temps de concentration avec mains dans le giron (entre ceinture et genoux), paume vers le haut, doigts un peu repliés. (quelques secondes).

2eme temps - phase diaphragmatique :

Relâchement de la contraction de la sangle et de l’anus.

L’inspiration se déclenche par les 2 narines – avec abaissement du diaphragme (légère pression dans le bas ventre) coudes s’éloignent, les doigts écartés pointent l’abdomen et montent le long et sur l’avant du ventre en suivant la pression intra abdominal et en imaginant que les mains irradient sur tout le plexus solaire.

3eme temps - phase costale :

Les mains arrivées au niveau du plexus solaire, l’inspiration se poursuit avec extension du thorax. Les mains continuent leur lente ascension, les coudes s’éloignent jusqu'à être parallèles au sol.

4eme temps - phase claviculaire :

Dernier soulèvement, les mains passent devant la gorge, le visage et en imaginant qu’elles irradient le cou et les yeux, s’écartent du corps, les paumes sont vers le haut, les bras prolongent les épaules, les muscles sont détendus, les poumons remplis.

 

5eme temps - rétention à poumons pleins :

Blocage de la respiration et du corps, yeux clos, en imaginant recevoir la vitalité du cosmos.

Le menton pointé vers le soleil, les muscles sont détendus.

6eme temps -

Dès que la rétention cesse d’être confortable on inspire quelques cm3 d’air puis laisse l’expiration dans l’ordre inverse haut des poumons – rapprochement des coudes puis thorax, ventre s’aplatit. Les mains suivent puis se déposent dans le giron contraction abdominale puis anus et reprise aussitôt du processus.

 

Pendant l’expiration on prononcera un OM lent et silencieux.

Pendant l’inspiration soit on gardera le silence soit prononcera SHANTI, SHANTI, SHANTI (paix).

Le geste doit être gracieux (pratiquer devant un miroir), la concentration, puis le OM seront installés progressivement.

 

4. Dès le début également l’on peut pratiquer la RECHARGE PRANIQUE qui peut s’effectuer au lit éventuellement.

Les Yogis disent que le mental influence la fixation du prana et peut augmenter son absorption, sa fixation, sa circulation :

Par concentration sur la zone à « énergitiser » et imagination de l’absorption éventuellement soutenue par un mantra (le OM est parfait).

 

 Pendant l’inspiration on imagine capter le prana par les narines.

On bloque le souffle et le scelle dans les poumons en :

  • Avalant la salive
  • Puis bloquer les muscles de la gorge
  • Puis placer le menton dans la fourchette du sternum en étirant les cervicales

 

Pendant la rétention, la concentration se porte sur le creux de l’estomac en imaginant envoyer de l’énergie dans cette zone (entre le sternum et le nombril). On contractera anus, périnée.. simultanément.

 

Des contractions rythmiques des muscles apparaitront, suivies de vibration. Dés que la rétention risque d’être inconfortable on passera à l’expiration.

 

A l’expiration qui doit être lente, le flux de prana venant du creux de l’estomac est dirigé vers une région ou le corps entier. On répétera l’exercice pendant quelques minutes.

 

 

 

 

Bibliographie et pour aller plus loin :

 

J’apprends le YOGA       A.V. LYSEBETH 340p.

Pranayama

La dynamique du souffle            A.V. LYSEBETH 310p.* « tantra », en sanscrit signifie expansion et libération ; c’est un système ésotérique de pratiques spirituelles, qui vise à élargir la conscience et à libérer le mental.

 

 

 

La forme ADI VAJRA SHAKTI YOGA que nous avons découverte grâce à Anne PARIS nous parait également intéressante pour l'énergétique (excitation.. des chakras) - spirituel (intention et état). Nous examinerons également le Yoga taoiste interne cher à Mantak CHIA.

 

Date de dernière mise à jour : 28/02/2020