Communication non violente (CNV)

qui pourrait aussi bien s'appeler Communication Bienveillante.

 

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 La CNV est connue pour de façon pratique  permettre de resoudre, d'eviter des conflits. Mais il y a un préable: être bien dans sa peau, avoir un certain recul et être à l'ecoute  aussi faut il nous semble t'il autant que possible observer d'abord les 4 (5) accords Tolteques:

  1. Que votre parole soit impeccable
  2. N'en faites pas une affaire personnelle
  3. Ne faites aucune supposition
  4. Faites toujours de votre mieux 

(5.Soyez sceptiques mais apprenez à ecouter)

Du reste si tout le monde pouvait suivre ces accords la CNV ne serait pas utile.

 

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Observation, Sentiments, Besoins, Demande.

Quatre mots pour un processus dont le pouvoir de transformation est colossal.

Quatre mots pour une méthode qui dépasse largement le simple cadre de la communication.

Véritable Spiritualité en action, la CNV rétablit une connexion avec nos besoins profonds et nous permet d'exprimer notre nature authentique, qui n'est autre que la bienveillance ou "l'élan du cœur".

(Introduction au superbe dossier sur le sujet dans le numéro 99 de NEXUS).

 

Créé par ROSENBERG, elle repose sur le non jugement, la satisfaction des besoins qui ont été définis par MASLOW (physiologie, sécurit é … accomplissement) et complétés par MAX-NEEF (empathie, compréhension, amour …) .

 

Pour la mettre en œuvre, quatre étapes désignées sur le sigle OSBD sont nécessaires :

1-      O (comme Observation) consiste à décrire la situation de façon factuelle, sans interpellation ni évaluation. Les évaluations reposent sur des jugements, les interpellations sur des projections et des présupposées.            

ex : « Tu es un paresseux » (jugement) contient une dose de Violence qui au contraire         est absent de « Cela fait une semaine que tu n’as pas rangé ta chambre ». (Observation).

2-       S (comme Sentiments). L’expression de ses sentiments, émotions et attitudes consiste à communiquer ce que ça entraine en nous. La aussi attention au jugement, toute phrase commençant par « tu » risque d’exprimer un jugement plutôt qu’un sentiment, mais aussi des verbes qui peuvent sous entendre un jugement (je me sens humilié).

 

3-      B (comme Besoins). Accepter, assumer et exprimer nos besoins, y compris au risque qu’ils révèlent notre vulnérabilité et nos faiblesses (le conditionnement culturel est un obstacle majeur). Donner aussi plus « d’air » à l’autre en disant par exemple :

             « J’ai besoin d’amour » au lieu « j’ai besoin que tu m’aimes ».

 

4-      D (comme Demande) qui appelle des actes en cherchant à respecter trois règles essentielles :

-          Formuler de façon positive ce que l’on veut et non ce qu’on ne veut pas

-          Formuler de façon consciente et explicite plutôt que de sous entendus sources de mauvaise interprétation.

-          Formuler de façon simple, claire et précise pour que la réalisation de la demande soit à la portée de l’interlocuteur.

 

Dès que nous sommes prêt à écouter avec empathie ce qui empêche l’autre de faire ce que nous lui demandons, nous formulons une demande (et non une exigence).

Une telle attitude et une telle intention doivent être mises en œuvre constamment même précéder les mots sans quoi la CNV peut être perçu comme une sorte d’agression ! Il y a souvent une dimension cathartique dans le processus.

Il demande un relâchement corporel (aspiration – prendre son temps) propre à l’émergence des sentiments et des besoins exprimés avec le cœur.

L’emploi du « je » au lieu du on responsabilise et facilite l’observation de nos sentiments et de nos besoins. Le but est d’aboutir à une réponse (besoin) céative (et non réactive).

De même l’emploi d’impératifs (il faut, tu devrais …) cache les besoins, nous déresponsabilise …, la substitution par : je veux…, parce que …, va entrainer joie et enthousiasme. (Je me libère).

Porter l’attention sur ses sentiments permet de reconnaitre ses besoins fondamentaux souvent méconnus, voire cachés l’un pour l’autre (tranquillité, concentration, inspiration, mais aussi célébration, beauté, participation, ou coopération…).

La reconnaissance des besoins placée au centre des relations est le langage du cœur, de l’empathie.

La CNV demande d’être « cultivée » pour induire une nouvelle façon de penser, de communiquer et in finé d’être en relation.

 

Références :

Nexus n°99 : Communication Non Violente, Une spiritualité en action.

Nexus n°10 : Isabelle PADOVANI, De la tête au cœur du manque à la plénitude.

Date de dernière mise à jour : 13/04/2020